Mes valses sont courtes
Et mes sentiments noirs
Suspendus
Comme des gouttes
Je prie dans l’air du soir
Chut, écoute les marées
Et le ressac, puis goûte
L’écume
Éteins la lumière
Mes musiques sont mornes
Assoiffées de lampadaires
Impromptues
Comme des cris
Que je balance dans l’éther
Vois dans mes regards, sens
La différence, va-t-en
J’abrège
Ces beaux vers, repends-toi
Et lis :
Mes valses sont courtes
Lugubres et surannées
Je suis un fantôme
Dépourvu
De tout zèle et d’années.
Poème au préalablement publié sur Les Echos sans Nom.
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